Master 2 Traducteur Commercial et Juridique : Cap sur Bruxelles !
Publié le 11 septembre 2025 – Mis à jour le 11 septembre 2025
Lundi 8 septembre 2025, huit étudiants et étudiantes du Master Traduction Commerciale et Juridique ont fait le déplacement à Bruxelles.
À l’invitation de Pascal Mathieu, Interprète et Chef de cabine française à la Commission européenne, nous avons été reçu.e.s avec beaucoup de gentillesse et de simplicité dans les locaux du SCIC (Service Commun Interprétation et Conférences), tout proches de l’emblématique « Berlaymont ». Pascal Mathieu et son collègue Benjamin Heyden, Traducteur au sein du Département francophone de la DG Traduction, ont tour à tour présenté le fonctionnement de leur service, leur métier et leur parcours respectifs, avec beaucoup de passion… et d’humour.
Trois heures durant, ils ont expliqué leur quotidien et leurs missions, leur environnement de travail, la nécessité (et les possibilités offertes) d’ajouter de nouvelles langues de travail, les opportunités de stage, de recrutement et d’évolution au sein des différentes Directions Générales… avec force précisions, et anecdotes !
Aux questions des étudiants et des étudiantes sur les modalités de recrutement, les profils recherchés, la formation et les combinaisons de langues « idéales » pour les deux métiers, ils ont répondu avec beaucoup de franchise. Ils n’ont pas minimisé les exigences de l’apprentissage ni des tests d’accréditation ou de recrutement, mais ils ont valorisé le profil « généraliste » des linguistes de formation, insistant sur leur esprit critique et structuré, leurs capacités d’analyse, de synthèse, d’expression et d’adaptation – autant d’atouts qui leur permettent d’évoluer avec le métier, voire d’élargir leurs perspectives de carrière. Tous deux ont insisté sur l’importance de faire des choix éclairés mais avant tout personnels, notamment en ce qui concerne les langues de travail, car pour maîtriser une langue (et a fortiori l’interpréter ou la traduire), il faut d’abord l’aimer...
À leur niveau, ils ne voient pas l’IA comme une menace mais bien comme un outil, redoutablement efficace. Ils précisent d’ailleurs que de nouveaux métiers liés à l’IA, adossés aux compétences des linguistes, ont déjà fait leur apparition dans les services du SCIC…
Cette rencontre au cœur de Bruxelles s’est achevée par une petite photo de groupe au 22e étage de la Tour The One, qui offre une vue plongeante sur la Commission européenne et le Parlement européen.
Trois heures durant, ils ont expliqué leur quotidien et leurs missions, leur environnement de travail, la nécessité (et les possibilités offertes) d’ajouter de nouvelles langues de travail, les opportunités de stage, de recrutement et d’évolution au sein des différentes Directions Générales… avec force précisions, et anecdotes !
Aux questions des étudiants et des étudiantes sur les modalités de recrutement, les profils recherchés, la formation et les combinaisons de langues « idéales » pour les deux métiers, ils ont répondu avec beaucoup de franchise. Ils n’ont pas minimisé les exigences de l’apprentissage ni des tests d’accréditation ou de recrutement, mais ils ont valorisé le profil « généraliste » des linguistes de formation, insistant sur leur esprit critique et structuré, leurs capacités d’analyse, de synthèse, d’expression et d’adaptation – autant d’atouts qui leur permettent d’évoluer avec le métier, voire d’élargir leurs perspectives de carrière. Tous deux ont insisté sur l’importance de faire des choix éclairés mais avant tout personnels, notamment en ce qui concerne les langues de travail, car pour maîtriser une langue (et a fortiori l’interpréter ou la traduire), il faut d’abord l’aimer...
L'IA au cœur des interrogations
La question de l’IA s’est naturellement invitée dans la discussion mais, pour une fois, le discours était, si ce n’est rassurant, du moins positif. Pascal Mathieu et Benjamin Heyden utilisent quotidiennement les outils basés sur l’IA développés par les informaticiens et linguistes de la Commission européenne, le premier pour accélérer la préparation des réunions qu’il interprète, le deuxième notamment pour gagner en productivité et optimiser la précision terminologique des documents qu’il traduit.À leur niveau, ils ne voient pas l’IA comme une menace mais bien comme un outil, redoutablement efficace. Ils précisent d’ailleurs que de nouveaux métiers liés à l’IA, adossés aux compétences des linguistes, ont déjà fait leur apparition dans les services du SCIC…
Cette rencontre au cœur de Bruxelles s’est achevée par une petite photo de groupe au 22e étage de la Tour The One, qui offre une vue plongeante sur la Commission européenne et le Parlement européen.
Rédaction par Colette VITTET (Traductrice/Coresponsable pédagogique du Master Traducteur Commercial et Juridique)
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Mise à jour : 11 septembre 2025