17240010 - Philosophie morale et politique
Niveau de diplôme | |
---|---|
Crédits ECTS | 4 |
Volume horaire total | 18 |
Volume horaire CM | 18 |
Responsables
- NICOLE DESMAU Mathis
Contenu
Licence 3 - Semestre 5 - Mineure Philosophie pour spécialistes - Année universitaire 2025-26
Enseignant : Mathis NICOLE DESMAU
Titre du cours : Vérité et démocratie
Programme du cours :
Y a-t-il un sens à invoquer l’idée de vérité pour justifier, ou à l’inverse critiquer, les institutions démocratiques ?
Afin de répondre à cette question, ce cours est organisé en deux grandes parties. La première partie introduira à ce domaine de la philosophie morale qu’est la métaéthique ; la seconde partie, aux théories de la démocratie.
Dans un premier temps, on s’interrogera ainsi sur deux questions fondamentales de la métaéthique : celle du cognitivisme moral, et celle du relativisme moral. Les propositions normatives (comme par exemple : « la discrimination de genre est injuste ») sont-elles susceptibles d’être vraies ou fausses, ou ne sont-elles au contraire que l’expression d’une approbation ou d’une désapprobation subjectives ? Si elles sont susceptibles d’être vraies ou fausses, le sont-elles de façon absolue et universelle, ou seulement de façon relative ?
Dans un second temps, on s’interrogera sur les critères de légitimité démocratique. Celle-ci dépend-elle uniquement de critères procéduraux, relatifs en particulier à l’équité des procédures de prise de décision ? Ou bien dépend-elle également de critères substantiels, relatifs notamment au respect des droits fondamentaux et à la qualité des décisions adoptées ?
Ces deux grands axes de réflexion conceptuelle nous amèneront, enfin, à nous interroger sur les institutions démocratiques contemporaines et sur leurs possibles évolutions.
Enseignant : Mathis NICOLE DESMAU
Titre du cours : Vérité et démocratie
Programme du cours :
Y a-t-il un sens à invoquer l’idée de vérité pour justifier, ou à l’inverse critiquer, les institutions démocratiques ?
Afin de répondre à cette question, ce cours est organisé en deux grandes parties. La première partie introduira à ce domaine de la philosophie morale qu’est la métaéthique ; la seconde partie, aux théories de la démocratie.
Dans un premier temps, on s’interrogera ainsi sur deux questions fondamentales de la métaéthique : celle du cognitivisme moral, et celle du relativisme moral. Les propositions normatives (comme par exemple : « la discrimination de genre est injuste ») sont-elles susceptibles d’être vraies ou fausses, ou ne sont-elles au contraire que l’expression d’une approbation ou d’une désapprobation subjectives ? Si elles sont susceptibles d’être vraies ou fausses, le sont-elles de façon absolue et universelle, ou seulement de façon relative ?
Dans un second temps, on s’interrogera sur les critères de légitimité démocratique. Celle-ci dépend-elle uniquement de critères procéduraux, relatifs en particulier à l’équité des procédures de prise de décision ? Ou bien dépend-elle également de critères substantiels, relatifs notamment au respect des droits fondamentaux et à la qualité des décisions adoptées ?
Ces deux grands axes de réflexion conceptuelle nous amèneront, enfin, à nous interroger sur les institutions démocratiques contemporaines et sur leurs possibles évolutions.
Bibliographie
Métaéthique :
Théorie de la démocratie :
- O. Desmons, S. Lemaire et P. Turmel (éd.), Manuel de métaéthique, Paris, Hermann, 2019
- F. Jacquet et H. Naar, Qui peut sauver la morale ? Essai de métaéthique, Paris, Ithaque, 2019
- S. Lukes, Le relativisme moral, A. el-Wakil (trad.), Genève, Markus Haller, 2015
Théorie de la démocratie :
- D. Estlund, L’autorité de la démocratie. Une perspective philosophique, Y. Meinard (trad.), Paris, Hermann, 2011
- C. Girard, Délibérer entre égaux. Enquête sur l’idéal démocratique, Paris, Vrin, 2019
- F. Peter, Democratic Legitimacy, New York, Routledge, 2008
Contrôles des connaissances
Terminal écrit (TE) 2h